J9 Sabiñánigo

Je reprends donc la piste que j'avais commencé hier sur laquelle je m'étais arrêté à la zone balnéaire 

Premier arrêt, l'aqueduc qui devait amener l'eau jusqu'aux thermes.

Sortie de piste, je rentre dans un petit village dont je vous ai pris en photo la place centrale que j'ai trouvé sympathique 

La suite des kms et des kms de pistes au top.

Je m'arrête presque tous les kilomètres tellement c'est beau pour prendre une photo.

J'en envoie quelques-unes à K pour lui partager en direct ces Paysages, magnifiques, mais bon, c'est pas tout il faut quand même que j'avance.

Sur la trace, se trouve deux passages à gué, de types bassines.  Devant le premier, je fais une petite pause, histoire d'estimer la profondeur, ça me semble OK je passe avec de l'eau à peu près autours des cales pieds.

Je continue à rouler sur cette piste offrant des paysages à s'exploser les yeux

J'arrive sur le second passage à gué. Là je marque un vrai arrêt parce que ça me semble profond.

J'y vais, j'y vais pas. L'idée de me refaire les dizaines de kilomètres de piste que je viens de faire ne m'enchante qu'à moitié. Allez, ça me semble réalisable quand même, et puis c'est aussi ça l'aventure.

Je rentre dans la bassine, et là je sens la Moto qui s'enfonce encore un peu plus profondément, pas d'hésitation possible, j'ouvre les gaz un peu plus fort pour sortir de là. Passage avec succès, je regarde la hauteur à laquelle je suis mouillé, mon pantalon est mouillé à mi bottes facile, je dirais bien 40 cm. Bref un tout petit peu d'eau dans les bottes, mais ça rafraîchit.

Un peu plus loin, toujours sur cette même piste, je croise deux couples de français en Suzuki Jimny avec la tente de toit ( des baroudeurs)

un Super moment de partage sur les voyages entre autres...

A chacun de reprendre sa route, et moi trouver une station-service parce que celle de Sádaba était fermé ce matin et il me reste moins de 100 km. Visiblement, il y en a une à Ayerbe, donc sorti de la piste, je m'y dirige.

Mais avant de partir, la photo souvenir évidemment.

Merci à vous quatre, pour ce super moment partagé, je vous souhaite un bon périple

Je reprends sitôt que je peux la piste, et tombe sur le château de Loarre. Une belle pièce qui surplombe la vallée 

Je continue la piste, direction le plateau de Riglos( où nous sommes passés en bas avec Denis l'an dernier au retour du Portugal)

Cette fois ci, je prends la piste qui passe au dessus pour profiter de la vue.

Je sens la fatigue venir avec cette piste sur laquelle j'ai l'impression de rouler dans un cours d'eau sec, des tas de cailloux bien ronds et parfois un peu de fond , c'est marrant mais en début de journée 🤣.

J'arrive au dessus, croise deux espagnols et leur demande si au bout de ce petit bout de piste vers le

Castillo de Marcuello il est possible de faire demi tour. Un oui me suffit et j'y vais.

Là-bas, des familles sont sur place et profitent de la vue. Moi fatigué, du monde qui me regarde, un petit bout de dévers, je pose le pied pas comme il faut, la gazelle décide de se faire gratter le ventre.

La famille vient à mon secours pour relever la gazelle

une photo S'impose

Un grand merci à vous pour le coup de main.

Bon tant qu'à faire, je vais quand même faire une photo de la vue

Je redescends sur Riglos, et là je tombe encore sur une vue incroyable.

Je continue ma descente , pas très technique, mais fatigué, ça m'a fusillé.

Arrivé en bas, je croise trois gars en enduro.  en regardant d'un peu plus prêt, Il manquait  une roue à l'une des motos 

Ils m'interpellent me demandant si j'ai un compresseur.

L'un d'entre eux avait crevé et était en train de changer la chambre à air. Je leur file la main pour gonfler le pneu avec mon compresseur.
ils ont suivi la trace du TET qui passait par une descente visiblement  très technique même en enduro. Heureusement, j'ai eu la présence d'esprit de ne pas m'y engager mais de continuer par la piste principale. cette descente  étant une sorte de raccourci ;)

C'est aussi à cet endroit que je croise Jeremy en T7, avec qui on échange quelques mots sur mon voyage et qui me demande où je vais maintenant.

Je lui réponds, je suis cramé donc dans un camping au plus proche.

On fait un bout de route, ensemble, me propose de m'héberger pour ce soir, ce que je trouve super sympa.

Là je me rend compte que je n'irai pas au bout, car je suis trop fatigué et il reste encore pas mal de route. il me dit qu'il habite vers Tarbes, 200 kms, c'est mort, je n'aurai pas la force ;).

On échange nos téléphone pour rester en contact si jamais je passe par chez lui et réciproquement. Un mec bien quoi. 

Je finis par retrouver le camping où nous nous étions installés avec Denis l'an dernier vers sabinanigo.

Un grand merci à K parce que comme un idiot, je l'avais pas marqué sur mon GPS.

Ce soir, ce sera nourriture déshydratée, car tenez-vous bien le restaurant cafétéria bar ferme à 18h.😱🫣