Aujourd'hui, il nous reste moins de 100 km pour arriver à San Sebastian, ville qui marque la fin de notre
trans- pyrénéenne.
Entre Saint-Jean-Pied-de-Port et San Sebastian, une seule portion de piste, le reste sera de la toute petite route bien agréable avec encore des vues incroyables.


Nous voilà arrivé à notre destination finale, sur les hauteurs de San Sebastian.


Le point de vue côté Est nous offre une vue sur les Pyrénées, nous rappelant les cinq jours passés

Quant à celle à l'Ouest, une belle vue sur l'océan.


C'est le moment des adieux entre Pascal et moi, chacun continuant sa route de son côté.
Pour ma part, direction Pampelune, par les petites routes 😇.
J'ai roulé pendant une bonne cinquantaine de kilomètres sur de toutes petites routes avec plein de lacets, le long du cours d'eau Urumea. Un beau spot😜

Je sens bien en avançant que je laisse les Pyrénées derrière moi, une petite nostalgie s'installe.
Je m'arrête pour une dernière image 😉

Je sors des virages, pour faire place, à un paysage, beaucoup plus vallonné avec des portions de ligne droite plus importante.
Dans un virage je sens mon pneu arrière qui se dérobe, je regarde la pression des pneus sur le tableau de bord, 0,3 bars. La carcasse est tellement dur que je ne l'ai pas senti dans les portions de ligne droite.
Je m'arrête, j'essaye de trouver ce qui a pu me faire crever, mais rien dans le pneu. Je sors le compresseur, je gonfle et je me dis que je vais bien finir par entendre d'où ça sort, j'arrête le compresseur et là j'entends un gros pchiiiiii. J'ai une lardasse dans le pneu de bien 3/4 mm.
Je sors les champignons, c'est le même principe que les mèches, ça rentre, super facile dedans et je me dis que le champignon va être un peu juste.

Deux voitures se sont arrêtées pour me demander si j'avais besoin d'un coup de main, trois motos sont passées la seule qui s'est arrêtée est une Harley, Comme quoi ...
Le gars me dit qu'il a des mèches et qu'il est prêt à m'en passer pour m'aider, je lui dis que c'est super gentil, mais que j'ai ce qu'il faut.
Il reprend la route.
Comme vous pouvez le constater, la chance est toujours de mon côté.
Mais comme vous pouvez le constater aussi, il en faut plus pour me battre

Je ne suis plus qu'à 20 km de mon camping du soir, sur cette distance, Je contrôle régulièrement la pression des pneus au tableau de bord, et me rend compte que ça perd quand même un peu.
Arrivé au camping rebelote, je remets un champignon.
Cette fois-ci ça semble être mieux, on verra ça demain matin.
Bon c'est pas tout ça, mais cette histoire m'a quand même pris une grosse demi-heure sur le bord de la route et bien trois quarts d'heure au camping.
En contrôlant l'état de mon pneu, je me rends compte que j'ai bien dépassé le témoin terrain et que pour le témoin route il me reste à mon avis un peu moins de 1000 bornes.
Vu que la chance me suit ces derniers jours, je prends la décision à contrecœur de ne pas aller sur Pampelune ce soir, je ne souhaiterais pas trop provoquer ma bonne étoile.

Bon, c'est pas le tout mais il faut quand même que je monte la tente pour l'installer pour la nuit
Je me pose un peu pour prendre du recul sur la situation et les événements des derniers jours :
une sélecteur cassé mais réparé, dans la foulée, je casse mes lunettes que j'arrive à faire réparer, aujourd'hui, je crève mon pneu arrière sur lequel il me reste maintenant de quoi rentrer juste juste et si je rencontre un terrain un peu difficile je risque bien de finir avant
Tout ça mis en perspective, je me dis qu'il faut que j'aille à l'essentiel et rentrer.
J'avais prévu de rentrer par les pistes mais suivant comment ça se passe demain, j'irai voir les ruines des thermes Romain proche de Pampelune et je commencerai ma remontée en France.
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Commentaires
Et bien dit donc !